Une voix(e) commune contre les discriminations : retour sur l’expérimentation 2014-2017

Outil/Support - Méthodologie
Publié sur la plateforme le 3 novembre 2017
Résumé

Depuis le début des années 2000, période d’inscription sur l’agenda politique du problème, l’action publique de lutte contre les discriminations est définie par le haut. Dans une approche se voulant structurante sur les territoires, les différents programmes développés dans un premier temps – 2000-2008 – se sont concentrés sur l’angle de la formation des acteurs et actrices sociaux susceptibles de discriminer, consciemment ou non. Formation des intermédiaires de l’emploi, agent.e.s de l’Etat et des collectivités locales, professionnel.le.s du travail social pour ne citer que ces catégories d’acteurs et d’actrices. Cette définition par le haut des enjeux de l’action publique de lutte contre les discriminations se fait également écho dans les réseaux et les fédérations nationales qui se saisissent de la question en développant une expertise propre. En 2005, c’est la Fédération Nationale des Centres sociaux qui engage un travail en interne et sur les territoires autour de l’articulation des projets sociaux des CS et de la lutte contre les discriminations, notamment dans le Nord-Pas-de-Calais et l’Ile-de-France. En 2007, dans la perspective de développer une professionnalité spécifique autour des discriminations dans les collectivités, des professionnel.le.s du développement social urbain mais aussi des professionnel.le.s dédiés à la lutte contre les discriminations s’organisent. Le « Chantier LCD » est né au sein de l’IRDSU.

Ce document de capitalisation se donne pour objectif modeste de partager une expérience collective, avec ses réussites et ses échecs. Pour que chaque action de lutte contre les discriminations s’inscrive dans un processus long, fait de victoires mais aussi de questionnements nécessaires ou subis.

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