Le développement participatif durable

publié le 10 mars 2020
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Résumé

En septembre 2015, la municipalité de Marsannay-la-côte lance son Agenda 21 (démarche participative autour du développement durable) et créé un poste de chargé de mission Agenda 21 et développement durable (DD).

L’année suivant, le contrat de projet du centre social a pour un de ses axes de « permettre aux habitants d’initier des projets » et « faire que le centre social soit un lieu ressources ». Cette croisée des volontés a permis d’intégrer les habitants dans les actions autour du DD et permis la participation au défi familles à énergie positive (2015 – 2017). Elle a facilité la création d’un réseau d’échange de savoirs (l’Echang’heure – 2017), le lancement d’un réseau lié aux énergies (les Energiques Voisins), de mettre en place un troc fringues 2 fois par an (depuis 2018), de voir se créer les Z’ateliers Répar’Café avec 6 répar’acteurs (2019) et a contribué le regroupement de voir se fédérer un groupe d’habitants, le groupe Rénov’Action (2020). L’objectif étant de se réunir pour définir les besoins en isolation et de s’unir pour réduire les coûts.

Cette dynamique présente depuis 2015 a permis de voir s’installer 7 composteurs collectifs au travers de la commune. Chacune de ses placettes a pour référents 6 ou 7 habitant( e)s volontaires et formé( e)s. Depuis 2017, ces placettes ont détourné et valorisé environ 7 tonnes de déchets verts.

Au fil des actions les habitants participants (acteurs ou utilisateurs) ont plaisir à se retrouver et force est de constater que ces actions ont de belles années devant elles. Le centre social est le lieu pivot où les projets sont possibles et le chargé de mission, l’animateur de ces actions.

Confiance, sourire, plaisir, connivence, envie, aide, solidarité, citoyenneté, soutien, intergénérationnel, transmission, partage, découverte, pont, autant de mots clés qui font du « développement participatif durable » une belle histoire sur notre territoire.

L'action en images

Quelle est la situation de départ qui a motivé le projet ?

La mise en place d’un Agenda 21 par la municipalité (2015) a permis, via de multiples réunions, de constater que certains habitants avaient envie d’œuvrer pour leur commune au travers d’actions en lien avec le développement durable. Actions simples ou ambitieuses, elles avaient le mérite d’être énoncées et s’orientaient pour la plupart vers la rencontre avec les autres, l’échange et plus de solidarité.

Le contrat de projet du centre social avait pour axe de faciliter les projets et permettre que le centre soit un lieu de ressources pour les usagers.

Cette synergie a permis de faciliter la mise en place des projets autour du développement durable, initié après recueil des besoins par le chargé de mission (poste créé pour l’Agenda 21) dans un premier temps puis à l’initiative des habitants.

Qu'avez-vous mis en place ?

Entre 2015 et 2017, 52 familles de Marsannay la Côte ont participé au défi familles à énergies positives (des volontaires font le pari de réduire d’au moins 8 % leurs consommations d’énergie et d’eau, particulièrement durant l’hiver, en appliquant simplement des éco-gestes.) Forts de leurs résultats en 2017, 1er au niveau national pour la plus ancienne des équipes et 16ème place pour l’équipe de voyageurs en cours de sédentarisation, les habitants se sont montrés très intéressés par l’isolation thermique et la rénovation.  De plus cette démarche participative et ce travail en équipe a permis d’installer un climat de confiance entre les acteurs du centre social et les habitants.

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Suite à cette participation massive, et s’inscrivant dans les actions du contrat de projet du centre social, des habitants (certains ayant participé au défi familles) ont souhaité mettre en place un réseau d’échanges des savoirs : l’échang’heures. La dynamique « économie d’énergie » étant bien présente, les « énergiques voisins » sont assez vite créés. Il s’agit d’habitants volontaires, disponibles pour accueillir des personnes intéressées par des conseils sur leur mode de chauffage.

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Ces premiers dispositifs ont renforcé l’initiative des habitants et leur participation dans des actions autour du développement durable.

Elles ont permis également de faciliter la création de sites de compostages partagés. Chaque site, devait pour être créé, disposer de 4 personnes volontaires et formées. Entre début 2018 et début 2020, 7 sites de compostages ont vu le jour permettant un maillage intéressant de la commune. Chacun de ses sites a, en plus de ses référents « déclarés », de plus en plus d’utilisateurs/acteurs. On a pu le constater à chacune des rencontres (brassages des composteurs, distribution de compost…). Au total c’est un peu plus de 7 tonnes de déchets qui ont été détournés et revalorisés. Cet engouement pour la réutilisation, la revalorisation des déchets verts a surpris beaucoup de personnes sur la commune et au vu des demandes, le nombres de composteurs importants devraient encore évoluer.

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Les axes croisés de l’Agenda 21 et du contrat de projet ont facilité la création du Troc fringues.

Par le biais de l’échang’heure, un groupe d’usagères « les bobinettes » (groupe d’amies pratiquant la couture) a émis l’idée de pouvoir organiser un troc fringues. Coutumières de ce genre d’animation mais à une échelle plus petite, elles souhaitaient utiliser le centre social comme structure support et pouvoir utiliser les locaux.

Il n’a pas été toujours été facile, dans l’organisation bicéphale, de mettre en accord le groupe de bobinettes et parvenir à répondre aux besoins exprimés. Au fil du temps et des rencontres, la confiance s’est installée. Une gestion menée par une seule personne a permis de gommer les premières difficultés.

A chacun des trocs fringues, le nombre de participants n’a cessé d’augmenter pour le plus grand plaisir du groupe. Les rencontres avec les différents utilisateurs, ont conduit le groupe à revoir sa manière d’accueillir les usagers. L’envie de répondre à la difficulté sociale perçue est prégnant.

Après chaque troc fringues, un rapide bilan est effectué. L’organisation y est revue, les améliorations futures y sont réfléchies et suivant les constatations sur les publics accueillis, le ressenti, les modalités d’accueil sont adaptées.

Les vêtements collectés sont ensuite pour une partie conservés pour le prochain troc fringues et pour le reste, remis au vestiaire solidaire du CCAS de la commune ou remis à une association.

Au cours des trocs fringues, des personnes ont souhaité s’inscrire dans la liste des « bénévoles potentiels ». Parmi ces bénévoles actifs, il est prévu d’incorporer au groupe des bobinettes deux nouvelles personnes et de les intégrer pour la suite dans l’organisation. Le groupe « organisation » sera composé de 8 personnes. Le groupe des « aidants potentiels » compte une douzaine de personnes.

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Fin 2018, à l’heure des bilans, les participants de l’échang’heure veulent plus. Parmi les acteurs de cet échang’heure, 2 personnes voulaient aller plus loin et se lancer dans l’aventure des répare café. Un habitant « doué pour la réparation » et un chargé de mission souhaitant créé quelque chose d’utile et qui n’était pas vraiment en place sur la métropole dijonnaise.

L’envie était de pouvoir mettre en place un rendez-vous de bricoleurs volontaires désireux de réparer les petits appareils électriques, petit électro-ménager… Leur idée, conservée depuis la création, est de pouvoir sur deux jours (un vendredi soir 17h30 – 20h et le samedi matin de 9h à 12h30) accueillir les personnes souhaitant de l’aide et de susciter des vocations d’apprentis bricoleurs. Le choix a été fait de « se jeter à l’eau » et de tenter l’aventure : les Z’ateliers Répar’Café étaient nés. Ces répar’acteurs ont accueilli en février 2019 leurs premiers appareils défaillants.

Le projet a donc été lancé avec pour but de trouver des « répar’acteurs ». Assez vite, un noyau s’est formé : 3 réparateurs et 1 informaticien. Le groupe s’est rapidement pris au jeu et le nombre de personnes désireuses d’avoir de l’aide n’a jamais diminué.

Pour l’organisation, le choix a été fait de conserver les horaires, adaptés aux besoins et calqués sur l’ouverture de la médiathèque située dans le centre social. La cadence était d’une fois toute les 5 semaines soit 1 fois entre chaque vacance. Le groupe, très investi, voulait beaucoup plus (1 fois par semaine !). Pour être sûr de conserver cette équipe motivée sur une période la plus longue possible, il a été défini une cadence plus large.

Cet atelier est géré par les répar’acteurs et le chargé de mission. Ce dernier gère l’accueil, l’attente, l’animation et le café. Les bricoleurs assurent les réparations, rassurent, parlent vrais, initient les personnes qui le souhaitent. Ils cherchent toujours à bien faire et explique ce qu’ils font, ce qu’ils recherchent.

Cet atelier se veut gratuit. Il arrive au bout d’un an de fonctionnement de voir des personnes revenir avec un appareil à réparer, accompagné de gâteaux. Chacun a compris que le souhait est de se faire connaître et de faire des émules. La moyenne de fréquentation est d’une cinquantaine de participants à chaque fois.

Il n’est pas rare d’avoir des appels de personnes souhaitant connaître les dates des prochains Z’ateliers Répar’Café. La fierté des répar’acteurs est de voir des nouveaux bricoleurs les rejoindre et de voir le périmètre géographique s’élargir. La création en 2020 d’un atelier répare café dans une commune proche leur a fait très plaisir : « on a un petit frère qui vient de s’installer ».

Une école maternelle de la commune nous a même amené ses vélos à réparer le temps d’une matinée. Un plaisir pour le papy et le parent d’élèves, répar’acteurs à leurs heures de pouvoir aider la directrice présente pour l’occasion !

*

La dynamique développement durable est très présente depuis 2015 et le réseau de bénévoles va en grandissant.

Certains habitants ont émis le souhait d’isoler leurs maisons. La mairie a facilité cette action.

Au travers de réunions d’information avec l’Espace info énergie et la plateforme Rénovéco de Dijon Métropole, les habitants ont découvert les clés de la rénovation et les financements possibles.

Très vite l’envie de rénover et de s’unir a germé. Un groupe s’est constitué : le groupe Rénov’Action est né (octobre 2019).

Une quinzaine au début, le groupe a rapidement pris de l’ampleur (24 familles lors de la réunion de janvier 2020). L’objectif est de mutualiser les travaux pour obtenir des coûts diminués.

Certains des membres ont souhaité réaliser un audit énergétique pour eux-mêmes mais également pour en faire profiter les autres. La particularité des maisons jumelées du quartier de la Champagne Haute, réside dans le fait que la quasi-totalité est construite sur le même modèle. Les travaux peuvent donc être similaire d’une maison à l’autre.

Le groupe s’est réuni pour discuter de la démarche à accomplir. Il a été décidé de désigner deux référents volontaires. Ces deux habitants centralisent la communication, l’information, et servent de liens entre le groupe et les supports techniques de la plateforme Rénovéco et de l’Espace Info Energie.

Il a également été décidé de constituer 3 groupes de travail autour de thématiques particulières afin de réaliser un cahier des charges pour chacune des thématiques.

En parallèle, il a été demandé au chargé de mission (qui suit le projet), un flyer pour informer tous les habitants du quartier concerné (+ de 950 logements). Le boîtage sera assuré par le groupe Rénov’action.

Il est prévu une réunion de présentation des cahiers des charges à l’ensemble du groupe.

Une fois ces derniers validés, le groupe rénov’action rencontrera les entreprises pour voir avec elles les possibles réductions.

Dans ce projet, la mairie ne peut être maître d’œuvre. Elle peut néanmoins accompagner les habitants dans leur démarche et leur faciliter l’organisation par un soutien pédagogique, technique et logistique.

Ce genre de projet, mené par des habitants seuls, semble unique car il concerne des maisons individuelles. Ce côté innovateur renforce le groupe dans son projet et l’encourage à continuer.

Quelles ont été les étapes clés du projet ?

  • octobre 2014
    3 ans
    Défi familles à énergies positive

    réduire collectivement de 8 % sa consommation énergétique et d'eau

  • septembre 2017
    en cours
    Echang'heure

    réseau d'échanges de savoirs

  • janvier 2018
    en cours
    Energiques voisins

    réseau de voisins volontaires pour présenter à d'autres habitants leur mode de chauffage

  • mai 2017
    en cours
    sites de compostage partagé

    placettes de compostage partagé réparties sur la commune

  • janvier 2018
    en cours
    troc fringues

    troc fringues ouvert à tous

  • fevrier 2019
    en cours
    les z'ateliers répar'café

    ateliers de réparation tenu par des habitants bénévoles à destination de tous.

  • juin 2019
    en cours
    groupe rénov'action

    groupement d'habitants ayant pour but de rénover énergétiquement leur maison avec comme optique de réduire les coûts auprès des entreprises

Quels moyens ont été mis en oeuvre ?

Mise en place des équipes et rôle de chacun

Défi familles, échang’heure, les énergiques voisins, le troc fringues, les z’ateliers répar’café, le groupe rénov’action…

Tous ces projets ont été initié avec et par les habitants et sont plus ou moins très actifs. Pour les 3 derniers, la gestion est du fait des habitants avec un accompagnement du chargé de mission.

Tous ces projets rassemblent : des bénévoles qui petit à petit, deviennent plus nombreux mais aussi des participants, eux aussi plus nombreux puisque l’on répond à un besoin identifié sur le territoire.

Dans une période ou le bénévolat et l’investissement sont en diminution, ces actions à l’initiative des habitants font écho dans la commune et touchent bien au-delà de Marsannay. Ces actions apportent une véritable plus-value, en effet elles sont initiatrices et innovantes, créatrices de liens social et favorisent les solidarités dans un esprit et une dynamique écologique.

Le développement participatif est durable à Marsannay-la-Côte et semble bien s’inscrire dans la durée pour le plus grand plaisir de tous.

Défi familles à énergie positive : 52 familles sur 3 années

Echang’heures : une soixantaine de personnes inscrites à la plateforme smiile, dont une douzaine participante au groupe de suivi, un agent du centre social et le chargé de mission

Energiques voisins : une dizaine de familles volontaires pour accueillir les possibles demandes avec comme animateur et référent le chargé de mission

Site de compostage partagés : une quarantaine de référents formés et permettant au site de bien fonctionner. Elles permettent notamment de faire remonter les informations auprès du chargé de mission (formé « guide composteur »)

Troc fringues : 6 « bobinettes » à l’initiative du projet, quelques bénévoles en plus (une liste de 15 personnes a été constituée. La logistique, les réunions et la journée sont suivies par le chargé de mission.

Les Z’ateliers Répar’Café :  entre 6 et 8 bénévoles répar’acteurs et le chargé de mission. Il peut arriver d’y avoir une à deux personnes bénévoles supplémentaires.

Le groupe Rénov’action : au départ le chargé de mission a mis en relation l’animatrice de la plateforme Rénovéco de Dijon Métropole et un technicien de l’Espace Info Energie avec les habitants intéressés par l’isolation de leur maison et par la démarche de regroupement. 24 familles se sont manifestées et 2 habitants ont été désignés pour être référents. En effet la municipalité ne peut piloter le projet. Elle ne peut qu’accompagner les habitants en leur proposant un support logistique (location de salle, communication, relais d’information…).

 

Mise en place des moyens logistiques et financiers

Défi familles à énergie positive : utilisation de salle de réunion au centre social Bachelard. Boissons pour réunion et impression de support de communication

Echang’heures : utilisation de salle de réunion et du hall du centre social Bachelard. Café et boissons pour réunions et impression de support de communication

Energiques voisins : impression de support de communication

Sites de compostage partagé : bacs à compost et composteurs fournis par Dijon Métropole. Utilisation de salle de réunion. Achat de brasseurs, pelles et fourches pour chacun des sites.

Troc fringues : utilisation de salle de réunion et de la restauration du centre social Bachelard. Achat de portants en bois et de deux miroirs. Café et boissons pour le troc fringues et impression de support de communication

Les Z’ateliers Répar’Café : utilisation de salle de réunion pour les Z’ateliers. Café et boissons et impression de support de communication

Le groupe Rénov’action : utilisation de salle de réunion, impression de support de communication

Place des partenaires et du centre social dans le projet

Pour chacun des projets le centre social est un partenaire logistique. Lieu de rencontre facilitateur de dialogue, il est au coeur de l’action même si les actions n’y sont pas toujours nées.

Pour les partenaires, seuls les sites de compostage partagé et le groupe Rénov’action en disposent. Pour les premiers, Dijon Métropole met l’association Arborescence et les ambassadeurs du tri à disposition (inauguration, installation et suivi des sites) ce qui facilite la vie des sites et l’accompagnement des référents.

Pour le groupe Rénov’action, la plateforme Rénovéco et l’Espace Info Energie ont un rôle important dans l’accompagnement et la structuration du projet.

Pouvoir travailler avec des structures dédiées permet véritablement d’avoir un accompagnement de qualité.

En conclusion

Quel(s) résultat(s) de l'action ?

Défi familles à énergie positive : pas d’indicateurs si ce n’est le nombre de familles participantes sur 3 ans (52) et les résultats obtenus. La troisième  année, une des équipes (la plus ancienne) obtient la 1ère place au niveau national. La deuxième, 8 familles de voyageurs en cours de sédentarisation avec des factures d’électricité importantes, s’est classée 16 au niveau national ! L’éducatrice qui suivait les familles a constaté que les factures avaient beaucoup baissé atteignant des coûts semblables à des familles lambda.

Autre indicateur : la déception des familles quand elles ont apprise que le défi s’arrêtait faute de moyens.

Enfin les familles participantes ont pour beaucoup continué à suivre les actions mises en place dans le cadre du développement durable, ce qui indique leur intérêt et leur sensibilisation à ce thème.

Echang’heures : un noyau s’est rapidement constitué. Il a permis de développer ce rendez-vous. L’utilisation de la plateforme Smiile a facilité le développement. Néanmoins, le contact humain est le vecteur privilégié et l’échang’heure nécessite un investissement important en moyen humain trop énergivore. La création des Z’ateliers Répar’Café a permis de favoriser les liens avec une fréquence, une régularité et un résultat.

Energiques voisins : aucun indicateur de mise en place. Seule l’utilisation par les habitants de ce dispositif a permis de constater que sans un relais important de communication, le dispositif est peu utilisé. Néanmoins, c’est par ce biais que le groupe Rénov’action s’est constitué. De plus, le réseau est mis en place depuis le défi familles et n’a cessé de se diversifier. C’est donc un outil possible à des demandes éventuelles.

Sites de compostage partagé : plusieurs indicateurs à prendre en compte. Pour chacun des sites, entre 5 et 8 référents soit autant de familles. Ensuite, la vie du site varie suivant l’utilisation et les apports des habitants du quartier. Pour la plupart, les bacs d’apports se remplissent assez vite, témoignage de l’engouement. Enfin cet intérêt est vérifié par les bio seaux que peuvent retirer les habitants au centre social. Il est assez facile de pouvoir comptabiliser les familles utilisatrices de chacun des sites, du moins celles qui auront retiréz les bio seaux. On peut estimer à plus de 15 familles utilisatrices sur chaque placette.

Le chargé de mission est référencé comme « guide » pour chacun des lieux. Il est donc témoin des échanges de mails et de la vie qui s’organise autour des placettes (rendez-vous pour brasser les bacs, transferts de compost demi-mûr et distribution).

La dynamique est telle que chaque groupe est autonome. L’intérêt des habitants du quartier est constaté lors de la distribution du compost. Il est intéressant de voir des habitants, pas toujours identifiés, venir chercher le fruit du compostage.

Dernier indicateur, l’intérêt de quartier non pourvu de placette, et la demande grandissante des habitants.

Troc fringues : le travail avec le groupe des Bobinettes permet de mesurer leur investissement toujours grandissant. Leur envie de voir des nouvelles personnes rejoindre le groupe « organisation » permet là aussi de constater que le groupe veut se protéger et surtout se renforcer.

L’appel aux bénévoles pour renforcer la mise en place de manière ponctuelle, a bien fonctionné. On peut constater que le bénévolat n’est pas mort et qu’il conserve encore un intérêt.

Enfin, le troc fringues est reconnu sur la commune par les habitants mais également par des personnes venant d’autres communes. Cet intérêt est relayé via les réseaux sociaux et on peut noter l’attente qui en découle. Un questionnaire à l’accueil du troc fringues, permet de voir d’où viennent les utilisateurs et de constater le rayonnement. Le nombre grandissant de visiteurs (120 en octobre dernier) amène à penser que le troc fringues a de belles heures devant lui.

Les Z’ateliers Répar’Café : Depuis leur création, une soixantaine de personnes y participe. Le nombre est assez constant. Les utilisateurs sont pour un bon tiers des personnes venus plusieurs fois. Parmi les nouveaux arrivants, certains nous racontent qu’un ami leur a vanté notre existence. Ce bouche à oreille est intéressant et permet d’assoir l’existence de cet atelier.

Dernier indicateur, la disponibilité des répar’acteurs : en effet, le cadencement (1 fois toutes les 5 semaines) permet de conserver cette envie et cette dynamique. L’accueil prodigué aux nouveaux répar’acteurs ou en devenir est tel, que le groupe grandit peu à peu. Ce rendez-vous s’installe comme incontournable dans la métropole.

Le groupe Rénov’action : aucun indicateur de précis si ce n’est le nombre de familles engagées et le nombre de personnes présentes dans les réunions « cahier des charges ». L’implication des deux habitants référents est également signe que le groupe fonctionne bien.

Ce groupe vit bien, s’écoute et prend son temps.

L'action va-t-elle se poursuivre ?

A l’exception du défi familles qui s’est arrêté en juin 2017, toutes les actions sont en cours et il n’est pas prévu d’y mettre un terme.

Les habitants porteurs/acteurs des actions sont toujours présents et motivés.

Quelles améliorations souhaiteriez-vous apporter au projet ?

La difficulté de gérer ce projet en tant que chargé de mission réside dans la multiplicité des actions suivies (non évoquées ici).

Pour être plus disponible, il faudrait resserrer le poste et privilégier les actions autour du développement durable afin de « creuser » encore plus les besoins ou envies des habitants.

Quels conseils donneriez-vous à des personnes qui voudraient suivre vos traces ?

Ne pas compter son temps ni ses temps d’interventions !

être très disponible

Etre le plus dynamique possible

Pour convaincre il faut être convaincu

Etre à l’écoute des attentes de chacun

Donner vie aux projets

 

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